Détails des programmations Évènements programmés
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19:30 – 22:30
Soirée d’ouverture au CDNOI
Accueil à partir de 19h00
Prises de parole des organisateurs et des partenaires, en présence de Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture
Mme Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis
Mme Nila Radakichenin, représentante de l'Association des Maires de la Réunion
M. Cyrille Melchior, président du Conseil départemental
Mme Huguette Bello, présidente du Conseil régional
Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture
Programmation artistique
Ann O’aro (La Réunion)
Christine Salem (La Réunion)Cocktail dînatoire avec DJ Konsöle
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9:00 – 9:30
Accueil café au MoCA
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9:30 – 10:30
Véronique BERTILEConférence plénière : Les langues d’outre-mer : de quel(s) droit(s) ?
En droit, les langues d’outre-mer sont appréhendées comme des « langues régionales » et des « langues de France ». Dans les faits, elles se trouvent néanmoins dans une situation différente : contrairement au constat selon lequel les langues autres que le français parlées sur le territoire hexagonal ont de moins en moins de locuteurs, certaines langues d’outre-mer sont très pratiquées. Elles sont souvent les langues maternelles des populations locales et elles sont même, pour certains locuteurs, les seules langues maîtrisées. Leur importance a été prise en compte dans les règles relatives au statut des territoires dans lesquels elles sont en usage. Mais ce cadre juridique ne permet pas aux locuteurs des langues d’outre-mer non seulement de préserver et valoriser leur langue mais plus fondamentalement encore d’exercer pleinement leurs droits.
Chaque conférence plénière dure 30 minutes, et est suivie de 30 minutes de discussion.
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10:30 – 11:30
Fabrice THÉODOSEAtelier 2 : Audiovisuel
Utilisation des langues vernaculaires dans les médias : diglossie et affirmation identitaire
État des lieux des différents territoires.
Le rapport diglossique existe-t-il dans les médias et si oui, comment le contrebalancer ?
Quels sont les outils de promotion des langues vernaculaires dans les médias ?
Quel est l’intérêt de les sauvegarder dans les médias et notamment « les 1ères ». -
10:30 – 11:30
Olivier FANDOSAtelier 3 : Structures d’appui linguistique
Les structures d’appui linguistiques des Outre-mer face à deux enjeux majeurs : la professionnalisation des acteurs culturels et l’enseignement des langues à un public adulte1. Quel statut et quelle formation pour les collecteurs-transcripteurs-traducteurs-valorisateurs du patrimoine oral des langues des Outre-mer ?Dans l’ensemble des Outre-mer, différentes structures d’appui linguistiques ont été mises en place pour mener une politique linguistique à l’échelle du territoire, visant à la défense et la valorisation des langues locales. Le statut, les moyens et le rayon d’action de chaque structure varient selon les spécificités de chaque Outre-mer. En leur sein, des acteurs culturels collectent le patrimoine oral, transcrivent, archivent, traduisent, participent à l’équipement, à la valorisation et à la transmission des langues d’Outre-mer. Or, à ce jour, il n’existe ni métier dédié, ni corps spécifique, ni formation qui reconnaissent l’ensemble de leurs compétences transversales. Il devient urgent de réfléchir à de véritables dispositifs de formation, de professionnalisation et de reconnaissance de ces acteurs culturels essentiels.2. Les cours de langues pour adultes, nouvelle priorité des structures d’appui linguistiques des Outre-mer ?L’apprentissage des langues locales dans l’Outre-mer se fait principalement au sein de l’éducation nationale, à destination d’un public scolaire. Or de nouveaux besoins émergent dans les territoires. Ce sont aujourd’hui des adultes qui souhaitent apprendre ou réapprendre les langues des Outre-mer (pour des raisons professionnelles, amicales, familiales). Des organismes de formation continue privés seraient en mesure de se positionner. Mais n’est-ce pas plutôt aux acteurs publics que sont les structures d’appui linguistiques des Outre-mer de se saisir de cet enjeu ? Car, au-delà de l’apprentissage de la langue elle-même, les cours pour adultes participent à une meilleure intégration et cohésion sociale dans les Outre-mer. -
10:30 – 11:30
Ernest MARCHALAtelier 4 : Pédagogies plurilingues (retours d’expériences)
Enseigner les langues et les cultures locales dans un contexte plurilingue
Quelle est la place de l’enseignement des langues et des cultures locales à l’École ? Comment peut-on affirmer cet enseignement ? Faut-il le repenser ?
Comment prendre en compte les langues des élèves dans un contexte plurilingue ? Comment favoriser un accueil bienveillant pour tous les élèves ?
Articuler ou faire coexister l’enseignement des langues locales, de la langue française, des langues vivantes étrangères : quel intérêt ?
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11:30 – 12:00
Pause
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9:00 – 9:30
Accueil café à la Cité des Arts
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10:30 – 11:30
Atelier 9 : Éducation plurilingue : points de vue des élèves et des parents
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10:30 – 11:30
Zephrine ROYERAtelier 10 : Outils numériques (recherche, enseignement, création)
Outils numériques – recherche, enseignement, création
Enjeux et défis de la présence des langues régionales dans les espaces numériques
Outils numériques, contexte local et représentativité : comment augmenter la visibilité des langues régionales dans le monde virtuel ?
Recherche scientifique et création cinématographique : quel apport dans la préservation et promotion des langues régionales ? -
10.30 – 11.30
Jocelyn THÉRÈSEAtelier 11 : Politiques environnementales et savoirs autochtones
Existe-t-il des exemples vertueux d'une intégration des savoirs dits traditionnels dans les politiques environnementales publiques actuelles, encore souvent dominées par le paradigme du développement ?
Si l'exemple du rahui en Polynésie française (régulation coutumière des espaces qui permet de limiter l'accès aux ressources halieutiques notamment) est particulièrement intéressant, il semble relativement isolé au sein des Outre-mer. Quels seraient les cas comparables dans les autres territoires ? Quelles en sont les limites ? Comment permettre la mise en place de politiques publiques informées par les savoirs autochtones, lesquels sont adossés à la pratique des langues ultramarines, pour le bénéfice des populations comme de leur environnement ? Le questionnement peut se poser à différents niveaux de gouvernance : international (programme des Nations-Unies pour l'environnement - PNUE, cas de l’Amazonie), national (Stratégie nationale pour la biodiversité) et local.
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11:30 – 12:00
Pause
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9:00 – 9:30
Accueil café au Musée Stella Matutina
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09:30 – 11.30
Matinée de synthèse des travaux et discussion
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12:30 – 14:30
Déjeuner à la Marmite, restaurant traditionnel créole
(pour les délégations extérieures)
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15:00 – 17:00
Visite du Conservatoire botanique national de Mascarin, Saint Leu
(pour les délégations extérieures)
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18:00 – 22:00
Soirée de clôture au Téat Plein Air
Restitution de la matinée de synthèse par Paul de Sinety, Délégué général à la langue française et aux langues de France, Ministère de la Culture
Programmation artistique
L-Had (Mayotte)
Ann O'aro (La Réunion)
Resh (Nouvelle-Calédonie)
Danyèl Waro (La Réunion)
Cocktail dînatoire